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Liberté au Tibet

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25 septembre 2006

Aide à l'Enfance Tibétaine

Depuis 1950, la culture tibétaine est menacée. 120 000 Tibétains se sont réfugiés en Inde et au Népal, dans des conditions souvent difficiles, pour continuer de faire vivre leur identité et leur patrimoine tibétain.

L’association Aide à l’Enfance Tibétaine est née en 1981 à la suite d’une rencontre entre Annie SUDRAT, sa fondatrice, et des Tibétains réfugiés au Ladakh, dans le nord de l’Inde. Touchée par les difficultés qu’ils rencontraient et par leur farouche volonté de préserver leur identité, elle a décidé de prendre en charge quelques enfants et a créé l’association.

La mission de l’AET est de contribuer à préserver et transmettre la culture tibétaine, à partir de plusieurs actions :

- l’aide à la scolarisation des enfants (3200)
- le financement des études supérieures des étudiants (une centaine)
- l’aide aux personnes âgées (350)
- le soutien de projets variés

Les réfugiés tibétains vivent aujourd’hui dans des villages, certains largement ouverts sur l’extérieur ; tandis que d’autres sont dans des camps où les étrangers et non résidents ne peuvent séjourner.
Dans la quasi-totalité des camps, les familles tibétaines vivent dans une grande pauvreté.

L'AET parraine actuellement 3647 filleuls dans 68 camps et 20 régions en Inde et au Népal, et pour la plus grande part dans la vallée de Kullu Manali et au Ladakh à Choglamsar et ses environs.

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25 septembre 2006

Le problème tibétain

"Le moment décisif dans l'histoire du Tibet eut lieu en 1949, lorsque l'Armée populaire de libération de la République Populaire de Chine pour la première fois pénétra au Tibet. Après avoir défait la petite armée tibétaine et avoir occupé la moitié du Pays, le gouvernement chinois, en mai 1951, imposa au gouvernement tibétain le prétendu « Accord en 17 points pour la libération pacifique du Tibet ». Cet accord, signé sous contrainte, n'était pas valable sur la base du droit international. La présence de 40 000 soldats chinois au Tibet, ajoutée à la menace d'occupation immédiate de Lhassa et à la perspective du complet effacement de l'Etat tibétain ne laissaient guère de choix aux nationaux.

Afin de contrer la montée d'une active résistance à l'occupation chinoise, notamment au Tibet oriental, la répression chinoise s'accentua, entraînant la destruction de bâtiments religieux et l'arrestation de moines et d'autres leaders de la communauté. En 1959, les soulèvements populaires culminèrent avec des démonstrations de masse à Lhassa. La Chine écrasa le soulèvement. Dans la seule région de Lhassa quelque 87 000 Tibétains furent tués et le Dalaï-Lama dut s'enfuir en Inde, où il réside maintenant avec le gouvernement tibétain en exil.

En 1963, le Dalaï-Lama promulgua une constitution pour un Tibet démocratique, qui a été appliquée avec succès, dans la mesure du possible, par le gouvernement tibétain en exil.

Au Tibet, entre-temps, la persécution religieuse, les graves violations des droits de l'Homme, la destruction systématique des bâtiments religieux et historiques par les autorités occupantes n'ont pas réussi à détruire la volonté du peuple tibétain de résister à la destruction de son identité nationale. À la suite de l'occupation chinoise, 1 200 000 Tibétains (c'est-à-dire plus d'un sixième de la population totale) ont perdu la vie. Mais la nouvelle génération tibétaine semble autant déterminée que la génération précédente pour reconquérir l'indépendance du Pays"

par Michael C. can Walt van Praag

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Liberté au Tibet
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